• Antiviral - Brandon Cronemberg

    Antiviral - Brandon CronembergAntiviral

    Sortie: 13 Février 2013 
    Réalisateur: Brandon Cronenberg
    Acteurs: Caleb Landry JonesSarah Gadon, Joe Pingue
    Durée: 1h48
    Synopsis: La communion des fans avec leurs idoles ne connait plus de limites. Syd March est employé d’une clinique spécialisée dans la vente et l’injection de virus ayant infecté des célébrités. Mais il vend aussi ces échantillons, pour son propre compte, à de puissantes organisations criminelles. Sa méthode pour déjouer les contrôles de la clinique : s’injecter les virus à lui-même... Mais ce procédé va s’avérer doublement dangereux : porteur du germe mortel ayant contaminé la star Hannah Geist, Syd devient une cible pour les collectionneurs...
    • Interdit au moins de 12 ans 

     

    Bande - Annonce 
    (un poil dérangeante et traumatisante, je vous préviens)
     
     
    Mon avis:

    Je ne sais que penser de ce film... Je crois que je l'aime et qu'il me débecte en même temps.

    Il me débecte parce que c’est glauque et que définitivement, ce n’est pas du tout mon genre de film. (Et que, fait assez comique, il me « choque » beaucoup plus après visionnage en y repensant, plutôt que pendant.)

    Et pourtant…c’est génialement glauque !
    D’abord sur le fond puisque, sous couvert de critiquer la starification à outrance, le film nous pose de sérieuses questions d’éthique dès le début et ne cesse de nous déranger en s’enfonçant de plus en plus dans le glauque et le malsain.

    La forme quant à elle, sert le propos à merveille. L’image très terne et les décors quasiment tous blancs forment un monde aseptisé qui convient parfaitement à l’histoire et qui, par effet de contraste, ne font qu’appuyer la maladie et le sang lorsqu’ils sont présents à l’écran. (Ami qui tourne de l’œil à la simple vu du sang ou d’une petite piqûre, passe ton chemin, ce film n’est pas fait pour toi !).

    Enfin last but not least, le jeu d’acteur assez incroyable de Caleb Landry Jones (qui pour le coup, a parfaitement le physique de l’emploi avec sa peau diaphane) qui réussit l’exploit de nous livrer un personnage qui semble aussi pervers qu’innocent et joue la détérioration du corps comme personne. Ses seules postures, qui tiennent alors plus de l’insecte que de l’humain au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue suffisent à elles toute seule à nous enfoncer au cœur de cette ambiance de plus en plus dérangeante.

    De par ses qualités, le film vaut donc largement largement le coup d'œil (petit bémol cependant, pour la fin un peu trop alambiquée qui pose assez question) mais malgré tout je crois que je crois être un peu trop sensible pour ce genre de thème et d’ambiance…

    Ce qui ne m’empêchera pas malgré tout de me pencher sur les autres œuvres du bonhomme (vous avez dit maso ?)

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